Léa, Nicolas, Pierre, la Clio et moi

Alors voilà, vendredi Pierre arrivait à Bratislava sur mes conseils, car ça coûte souvent moins cher d' y atterrir par rapport aux prix de l' aéroport de Budapest (Ferihegy). Léa et (son copain) Nicolas avaient déjà fait plus ou moins le tour de Budapest et c' était l' occasion de voir une deuxième capitale européenne en quelques jours. Bratislava étant à deux heures de voitures de Budapest, nous nous levons et partons rejoindre Pierre.

Nous avions décidé de petit-déjeuner au café Fotocella en bas de chez moi. Voici la liste des petits (et moyens) malheurs que nous avons rencontrés.

• En prenant mon manteau sur le porte-manteau celui-ci ce décroche (et se replie) pour venir me pincer le doigt. J' ai mal, j' ose le terme d' hémorragie interne puisque j' ai la base de l' ongle encore un peu rouge noir.
• Nous étions dans les temps. Nous arrivons en bas de chez moi. Le café précédemment repéré n' est pas encore ouvert. Nous prenons son voisin, le IF.
• Sur la carte, rien à manger, beaucoup d' alcools : nous prenons café et thé. Bonne surprise, le serveur nous propose des tartines (jambon, fromage) que nous lui commandons. Le temps d' attente est supérieur au quart d' heure : nous ne sommes bientôt plus dans les temps.
• Le ptit déj' apprécié, nous nous dirigeons vers le parking où la Clio est garée pour s' apercevoir que quelqu'un s' est stationné en double file devant nous. Un passant passe (normal) c'est un pizzaiolo du Pink, je l' appelle, à son tour il appelle le propriétaire de la voiture (en hongrois, c'est toujours plus simple). 5-10 minutes plus tard nous partons faire le plein.
• Plein fait, je connais la route à prendre nous sommes enfin partis. Nous faisons 160, 170 km, nous sommes à peu près dans les temps, quand tout d' un coup, MATRICA CONTROL, contrôle des vignettes d' autoroutes. L' ayant pris une fois et n' ayant jamais été inquiétés (dans aucun pays), je n' avais pas pris la peine de l' acheter. On perd du temps, peu d' argent (vu les vignettes économisées depuis le début) mais beaucoup de temps, il y avait une trentaine de policiers, et un endroit où payer où le seul et unique préposé remplissait quatre ou cinq papiers identiques par contrevenant (les contrevenants étant, tous les étrangers présents).
• C'est reparti direction l' aéroport, aucun problème, on récupère Pierre qui ravi d' avoir vu un Hummer limousine, n' avait presque pas vu le temps passer.
• Direction Bratislava, visite sympathique de cette ville toujours aussi petite (je parle des endroits beaux), nous allons déjeuner. et là n' ayant pas voulu aller manger au Mc Do, tout de même, nous nous retrouvons dans un petit resto, un peu cher pour le pays, mais soit. Le service en plus d' être long, très long, n' était pas d' une excellente qualité. On m' y refuse une omelette car celle-ci sont considérées comme des petit-déjeuner ... je prends uniquement un dessert. Les autres attendront que leurs plats froids, et dignes de surgelés arrivent petit à petit. Nous payons chers (le prix du Coca était pour 10cl, nous les payons donc 3 fois plus cher que prévu... ) bon ça va, on part.
• Nous franchissons la frontière Slovaquie-Hongrie comme à l' aller sans marquer l' arrêt, aucune douane n' est réellement présente. Puis le véritable moment constitutif de notre journée arrive. Je suis entrain de doubler les camions sur l' autoroute, je dois être à 100 km/h car il y en a aussi un devant moi. Rien d' anormal, quand j' entends un bruit. Je me dis que j' ai du rouler sur quelque chose, mais je me rends compte que je n' accélère plus. D' une rapide phrase du genre "On a un problème avec la voiture" j' avertis les passagers, et je joue mon pilote responsable: les yeux dans tous les rétros et angles morts, j' essaye en même temps la quatrième (rien), un coup au point mort (rien, mais ça c'est normal), hop Warning, j' arrive à me rabattre sur la bande d' arrêts d' urgence sans encombre (entre deux semis, mais sans encombre). On met le triangle de présignalisation, j' ouvre le capot, bon ça ne fume pas, il n' y a rien de cassé, les bougies sont branchées, et même les niveaux sont corrects. J' essaye de redémarrer mais le moteur refuse. Bon, je propose qu' on s' éloigne de la route et que l' on réfléchisse. C'est la première panne pour nous quatre. Je ne sais pas trop qui appeler, je tente le service Premier Assistance, j' apprendrais plus tard qu' il me faut un accident ou une maladie pour profiter de se service, la personne ne peut même pas m' aider même si je paye, elle me sort cette belle phrase : "Mais vous n' avez pas une assurance auto ..?" "Euh, si" (c'est même obligatoire !) ... Bon, bah j' appelle la fameuse assurance. Bonjour, blablabla ... On finit par se faire remorquer par un dépanneur fou (le mec traverse l' autoroute dans les deux sens, jette un oeil au moteur du coté des voies ...) mais il a l'air sérieux, puis il est remorqueur...
• Je passe la moitié de mon temps au téléphone avec l' assurance qui m' explique quoi faire comment etc, c'est compliqué à l'étranger. On arrive dans un garage miteux, dans une ville ... qui possède deux rues et un chemin de fer. Nous sommes perdus, certes, mais dans un garage. Je sais que nous sommes à environ 150 km de Budapest. Je dois 110€ au remorqueur je dois aller retirer car ce n' est pas une somme que j' ai en liquide, c'est parti. Sur le chemin pour le distributeur de billet, l' assurance me dit de ne pas payer, ils vont le faire, OK. Mon interlocuteur me propose, l' hôtel pour quatre personnes, jusqu' à ce que la Budacar soit réparée, ou le rapatriement jusqu'au Mesnil (France), ou autre chose, je choisis le rapatriement, jusqu' à Budapest.
• Au garage, on me dit que c'est la courroie (depuis ils l' ont arrachée de toute façon), mais aussi un cylindre (ou deux..). Il me disent que ça sera pas bon ni ce soir ni sûrement pas demain. Je dis que je repasserai alors, on attend le taxi (qui vient de Budapest) celui-ci à eu environ deux heures de retard, en plus de l' heure et demie prévue. Nous avons mis 8 heures donc pour rejoindre Budapest depuis le moment de la casse. Il faut savoir que tout est allé de travers. Le distributeur de billet sensé être à 300m à gauche, était à 2 kilomètres. Que nous avons du mangé sur place dans une pizzeria, où nous avons attendus 45 min pour 3 pizzas, et où Pierre a eu du foie (mais ça c'est moi qui lui ai demandé, j' en avais marre qu' il ne se décide pas), il faisait froid, on a attendu le taxi debout, et en l' attendant je me fais la réflexion: "M*rde, mes clefs !" ayant mes clefs de maisons groupées avec mes clefs de voitures, j' avais laissé mes clefs au garage ! J' appelle le garagiste qui parlait hongrois et un peu mieux allemand que moi, et j' essaye de lui expliquer en marchant vers son garage, je connaissais le mot clé en hongrois (kulcs) et le reste en allemand, il n' a rien compris, j' arrive au garage il était 21h30 plus peut-être, il était là, on se comprends, on se marre bien, je repars en marchant sur le chien, (il faisait vraiment nuit). Et à 23h nous étions là, rue Raday, chez moi, on ne s' est pas couchés tard, le porte-manteau m' ai retombé dessus (je suis les conseils de Damien, et ne l' utilise plus désormais)

En espérant que tout ça ce finira bien, je vous assure que cette journée a été épuisante, toutes les choses étaient contre nous, devoir attendre 3h30 un taxi, c'est long par exemple, tout comme expliqué à quelqu'un qui veut 110€ que ton assurance va le faire pour toi ...
Allez, le principal c'est qu' on aille bien. Je n' ai plus de forfait jusqu'au 26 (l' assurance, que je remercie pour son efficacité, m' a tout pris), mais je vais bien.Tout va bien.

MDJ #35

szerencsétlenség szerencsétlenség szerencsétlenség : Mésaventure, malheur, accident.

On a un peu eu de tout ça en revenant de Bratislava (qui est toujours une ville aussi moche ;) ), mais finalement tout va bien,le récit arrivera bientôt ...

MDJ #34

Hamar veut dire tôt. Et aujourd'hui nous nous sommes levés tôt avec Léa et Nicolas pour aller à Bratislava pour la journée et chercher Pierre qui atterrit vers 11h30 là-bas. C'est bien sûr pas le plus tôt que j' ai fait depuis que je suis ici, mais je le sens tout de même, surtout que ce sont les vacances. Allez, j' ai noté l' itinéraire, espérons qu' il n' y ait pas trop de circulation.

MDJ #33

Aujourd'hui je suis sorti acheter du liquide de refroidissement pour la Budacar qui l' a bien mérité dernièrement lors de notre rapide trip en Europe du Sud. Et en plus de m' apercevoir que même en connaissant les mots "liquide" et "refroidissement" en hongrois ce n' était pas facile de se faire comprendre, je me suis surtout rendu compte que le lundi de Pâques est aussi un munkaszüneti nap (un jour férié nap: le jour). Ce sont donc des rues vides et des silences rares que j' ai rencontrés pour la première fois à Budapest.

photo de l' église Mattyas par Damien

(Clin d' oeil à ceux qui sont passés: même le Pink Cadillac était fermé hier !)

MDJ #32

Gros ménage de printemps aujourd'hui. Après avoir reçu 10 personnes et avoir deux occupants à temps plein, l' appartement apprécie grandement le printemps et le ménage qui va avec. Takarit, c'est faire le ménage, ça veut aussi dire faire la chambre, ramoner, pur et régulier, mais le sens courant de takarit : c'est faire le ménage et c'est ce que je fais là.

De la neige au Printemps ...

... " y a pu de saison, ma pauvr' dame"

voici notre seconde neige hongroise depuis que nous sommes arrivés à Budapest fin janvier. C'est fou, ça tombe le premier jour du printemps !

MDJ #31

Printemps en hongrois ça se dit : tavasz et aujourd'hui c'est le Printemps !!!

MDJ #30

Aujourd'hui, dernier mercredi avant les vacances nous avons révisés nos connaissances en langue Magyar en cours de hongrois, et c'est pourquoi le mot du jour est átnézés qui veut dire révision. Et lors de ces révisions, Damien et moi-même, nous nous sommes aperçus que nous étions plutôt forts par rapport au niveau de la classe. Pourvu que ça dure...

MDJ #29

házimunka veut dire devoir maison en hongrois et aujourd'hui nous faisons nos devoirs pour demain. Car après un long week-end de touristes au sens propre, nous nous remettons au travail.

Plus qu' une semaine et ce sont les vacances.

MDJ #28

Le mot du jour est un chiffre, le chiffre sept : traduit en hongrois en hét.
C'est donc le chiffre du jour car nous sommes cette nuit, et la nuit prochaine aussi, 7 personnes à dormir à l'appartement.
C'est avec plaisir que nous le faisons, même si cela requiert un minimum d'organisation. Voilà, je pense que nous pouvons afficher complet...

MDJ #27

Aujourd'hui, et demain nous assistons dans le cadre de notre cours Communication Across Culture à une petite conférence sur l' Inde, le business en Inde, la place des us et coutumes, les systèmes hiérarchiques dans la société et dans les entreprises, la manière de penser de voir les choses... Enfin, on en apprend beaucoup sur ce pays qui représente beaucoup dans l' économie actuelle, donc c'est cool. Alors, conférence en magyar ça se dit : értekezlet

Trip en Europe (fin)

Dubrovnik - Mostar - Sarajevo - Pecs - Budapest

En repartant de Dubrovnik, notre itinéraire était tout vu : Nous devions repasser par le petit bout de Bosnie, refaire quelques kilomètres encore sur nos pas en Croatie sur la côte puis à quelques kilomètres de Mostar, nous devions franchir la frontière bosniaque pour la troisième fois (si vous avez bien suivi). Ensuite, nous devions voir Mostar (et son pont), et Sarajevo avant de rejoindre Pecs (Hongrie) ou même Budapest pour la nuit.

Comme vous vous en doutez (ou comme vous le savez) ça ne s' est pas passé comme ça. En voulant, re-re-rentrer sur le territoire de Bosnie-Herzégovine, on passe facilement la police croate qui nous dit aurevoir, puis au deuxième poste frontière celui des bosniaques: l' affaire se corse. Après avoir vérifié, frotté, mis sous une lumière blanche normale (une simple ampoule) nos cartes d' identité, l' homme nous demande les papiers du véhicule dans sa propre langue (pourtant ça se voyait qu' on était pas du coin, je vous le dis moi!) puis il se ravise pour nous sortir un "the car paperz" entre temps j' avais deviné ce qu' il voulait de toutes façons, bon on lui donne, il déplie tout, n' a pas l'air content. Il nous dit de nous garer  à coté. "AAAAAAAAAAAAH ça commence" me dis-je dans ma tête, puis une fois revenus à son plus que modeste ALGECO, il nous montre la petite carte verte de l' assurance sur laquelle se trouve écrit des initiales de pays notamment BiH qui lui est barré (Bih), il a pas de chance le BiH hein ? Et bien nous non plus, cela veut simplement dire que la Budacar n' est pas assurée pour ce pays (encore un peu miné, champion de vol de voitures, ...) on essaye de voir ce qui est possible, surtout qu' il nous demande où nous comptions nous rendre. En lui ayant répondu la vérité " Mostar and Sarajevo, but we will be in Hungary tonight, we are studying in Budapest" nous lui avons dit :

1) nous traversons TOUT ton pays du Sud au Nord
2) mais nous ne laisserons pas d' argent puisque ce soir même nous ne comptons pas être en Bosnie.

Bon, en même temps on ne connaissait pas d' autres villes bosniaques. Il nous dit que rien n' est possible, que l' on doit rentrer par la Croatie.
Demi-tour, fin de l' aventure, nous rebroussons chemin vers Split, Zagreb, et Budapest. Avant de reprendre le chemin de la montagne enneigée, nous nous prenons un petit moment pour déjeuner nos salades en conserves achetées à Budapest, sur le bord de l' Adriatique pour profiter une dernière fois de ce magnifique paysage.

Tiens, anecdote: sur le retour nous écoutions une drôle de radio qui nous a passé du Edith Piaf, et de vieux tubes de technos des années 90.

MDJ #26

kíséret veut dire suite et plein d' autres choses comme train ou entourage, mais ça veut aussi dire la suite. Et la suite du trip en Europe va bientôt arriver, ne vous inquiétez pas, c'est juste qu' il faut écrire ce qu' on a dans la tête et en photos...

Trip en Europe (début)

Budapest – Ljubljana

Nous avons traversé la Slovénie de part en part.

Arrivée à Ljubljana, nous avons appelé Guillaume Deprick (que nous remercions de son accueil). Nous n' avons pas de carte de la ville et nous ne trouvons pas de plan. Nous appelons Guillaume pour lui demander où nous pouvons nous rejoindre et i nous dit rendez-vous à la gare,suivez les panneaux, on suit donc les panneaux qui nous indiquaient la gare et finalement on arrive au funiculaire de la ville, En route donc pour la vraie gare avec un faux plan, un plan de l' office du tourisme. En une minute nous avions traversé la ville et nous étions mal garé juste en face de la gare. Guillaume arrive, nous souhaite la bienvenue. Nous partons déjeuner avec lui dans le centre de LJ. Il avait un peu de temps avant de se rendre à une présentation qu' il devait faire en cours, il nous sert donc de guide dans la ville de LJ, nous prenons le funiculaire pour visiter le château qui surplombe la ville. On visite de haut et on voit que LJ c'est tout petit !

on re-descend à pied en parlant des différences entre nos différents pays. il nous laisse son adresse où nous dormirons le soir même. Nous avons donc visité et joué les touristes dans la ville avant de rentrer chez lui.

Ljubljana - Zagreb

Lors de la soirée passée à Ljubljana nous avons rencontrés trois IESEG autres que Guillaume, et certains revenaient de Zagreb, déçus.

Au réveil, 8h nous partions de LJ pour Zagreb où nous avons passé peu de temps en raison du manque de temps pour visiter des villes aussi moyennes que la capitale croate.

Zagreb - Split

En partant de Zagreb nous pensons pouvoir être à Split pour déjeuner. Split est une des principales villes de la côte croate sur la mer Adriatique.

La route n' était pas mauvaise même si nous avons eu de beaux moments enneigés et que le différentiel de température s' est élevé à 15° en 1h30 de trajet, et nous y sommes arrivés dans les temps prévus.

Grande ville, station balnéaire : nous avons pique-niqué sur le port avec nos provisions puis comme nous avions retirés des Kn, leur monnaie qui vaut à peu près ce que valait le franc, le café nous tendait les bras. Nous repartons de cette croisette riche direction Dubrovnik où nous comptons passer la nuit avant de traverser la Bosnie pour voir Mostar et son pont ainsi que Sarajevo et ses stigmates de la guerre.

Split - Dubrovnik

209 Km pour 3h25 de trajet, voilà ce que nous prévoyait ViaMichelin.

Longue étape, avec une fin de parcours de nuit, et un passage en Bosnie Herzégovine, car Dubrovnik est presque comme enclavée. La route est pour une bonne partie de la route sinueuse une voie au bord de la mer avec de basses montagnes de l' autre coté. Route agréable donc puisque le paysage est magnifique tout du long, les petits ports et les criques se succèdent dans de l' eau bleu transparente, parfois verte, turquoise. L' architecture est de type méditerranéenne les couleurs dominantes: le bleu et le blanc.

En cours de route, la route justement est coupée et nous devons prendre par la montagne, un chemin où le poules vu les trous qu' elle creusent, doivent avoir des dents. Nous traversons le petit bout de Bosnie de moins de 4 km, et nous finissons par arriver à Dubrovnik où nous nous garons juste au-dessus du château et du centre-ville. Nous nous trouvons une chambre pour passer la nuit et être en bonne forme pour la route du lendemain, puis nous allons nous promener dans la vielle ville malmenée et détruite en 1991-1992 et en bord de mer, il nous reste des Kn croates pour dîner et nous sommes assez fatigués pour aller se coucher.

Affaire à suivre ...

MDJ #25

   Un mot court aujourd'hui puisqu'il s' agit de úti qui veut dire itinéraire, trajet. út voulant dire la route, útca la rue etc... ce n' est pas un mot très dur à retenir. Et voici, ci-dessous une petite carte avec notre trajet prévu, les couleurs représentent les jours. Nous ne dormirons pas à Sarajevo ! (D' ailleurs nous ne savons pas si nous aurions bien dormi dans cette ville ...). Nous comptons être à LJ (Ljubljana) pour le midi, donc nous partirons à la fraîche, avec des provisions en nourriture et eau ...

 

Notre objectif touristique : se baigner dans l' Adriatique.
Edit: Nous commençons par la route rouge et finissons par le vert. Bonne question de Nicolas ;-)

MDJ #24

elfoglalt veut dire occupé, et c'est le moi de Mars qui va être bien occupé, surtout à partir de maintenant, mais récapitulons :

• le 1er mars Julie est partie.

• du 29 février au 3 mars Anne-Charlotte et Amélie étaient là.

• du 7 au 10 mars nous nous sentons l' âme de voyageurs direction: la Slovénie, la Croatie, et Bosnie.

• Edit: du 13 au 15 mars viennent s' ajouter deux IESEG Thomas Charpentier, et JB Calemard.

• du 15 au 17 mars deux Marion(s) viennent nous voir.

• Léa et son copain seront là du 25 au 29 mars

• quant à Pierre il prévoit de venir du 28 au 30 mars.

entre temps nous avons un petit peu cours, mais pas de chevauchement, heureusement car ce serait dur à gérer tout de même.

Road Trip

Nous prévoyons un voyage éducativo-culturel pour apprendre, en voyageant, des choses sur nos amis les européens à droite sur la carte. Et aussi, pour profiter de notre jeunesse, de la Clio, et de notre situation géographique. La zone cerclée est celle que nous aimerions couvrir (car en fait à gauche on en vient, on en Wien, et sinon on a vu Bratislava, mais pourquoi pas la Pologne ou un pays nordique un de ces quatre).

cliquez pour zoomer

Bon, là dedans, il y a des villes comme Sarajevo, Priština, Belgrad, Bucarest, Sofia. Donc on regarde: ce qui craint, pour notre sécurité, et où Damien va se faire recaler sans passeport !

MDJ #23

hazugság qui veut dire mensonge. Car aujourd'hui il faut regarder la réalité en face : on nous a mentit. Tout le monde nous a dit que Bratislava est une ville moche et bien en raccompagnant Anne-Charlotte et Amélie à l' aéroport de Bratislava hier, j' ai accompagné Damien pour qu' il se sente moins seul sur les 200 Km du retour. Nous en avons profité pour tout de même visiter la ville de Bratislava. Il est vrai que la route, la banlieue, l' aéroport, les immeubles, les ... enfin tout ce qui se regarde avec les yeux sont moches, affreux, hideux. Mais, nous nous sommes rendus dans l'hyper centre-ville historique de Bratislava et : c'est beau. Sympa, reposant, limite riche (même si le Président n' a que deux gardes devant son palais, que l' on peut rentrer (et on l' a fait) dans ses jardins et être à quelques mètres de son Elysée à lui.

Nous avons bien apprécié même si la nuit tombait, une température de 15°c dans une capitale européenne où il ne faut qu' une minute et trente secondes pour rejoindre le coeur historique à l' autoroute internationale.

MDJ #22

Le mot d'aujourd'hui est maudit qui se dit istenverte .

Alors pourquoi ce mot de maudit ? Tout simplement car jeudi dernier en revenant de cours une femme nous entend parler et nous demande si nous sommes français, nous lui répondons par la positive. Elle nous souhaite la bienvenue, puis commence en français mais dans sa barbe, à déblatérer des trucs pour finir par un "mais quand même souvenez-vous de Trianon .... Clémenceau : le pire gaucho du monde ... de toute façon un jour on va vous le faire payer ... soyez maudits"  Bon, bah ça calme, parce que le 4 juin 1920 on était pas beaucoup à être nés... Puis quand on perd, on subit non ? Pour rappel, le traité a enlevé 2/3 du territoire hongrois à la Hongrie, mais moi J'y peux rien !

Ca fait surtout étrange sur le coup car nous sortions du cours "Civilisation française" où tout le monde nous aime, on venait de parler de Sartre et Camus, donc effet douche froide en sortant.

Szentendre

Hier avec Julie nous avons été dans la ville de Szentendre à quelques kilomètres au nord de Budapest, sur la rive de Buda. C'est le village des peintres hongrois, très réputé dans tous les guides touristiques, donc très touristique, comme nous étions en dehors des périodes d' affluences touristiques nous étions peu dans les rues pavées.

Nous avons fait quelques photos, une petite ballade, dégusté une glace, et nous sommes rentrés.

Nous n' avons pas été jusqu'au lac Balaton car il ne faisait pas très beau et le jeu (2h30 aller retour) n'en valait pas la chandelle.

MDJ #21

sír : pleurer. Aujourd'hui le mot du jour est pleurer car en raccompagnant Julie à l' aéroport ce matin il pleuvait et elle a dit cette phrase: "Budapest me pleure" et ça m' a fait rire. Bien sûr.

C'est vrai qu'en ce premier jour de séjour d' Anne-Charlotte et Amélie, nous avons un sale temps.