dimanche 30 mars 2008

Léa, Nicolas, Pierre, la Clio et moi

Alors voilà, vendredi Pierre arrivait à Bratislava sur mes conseils, car ça coûte souvent moins cher d' y atterrir par rapport aux prix de l' aéroport de Budapest (Ferihegy). Léa et (son copain) Nicolas avaient déjà fait plus ou moins le tour de Budapest et c' était l' occasion de voir une deuxième capitale européenne en quelques jours. Bratislava étant à deux heures de voitures de Budapest, nous nous levons et partons rejoindre Pierre.

Nous avions décidé de petit-déjeuner au café Fotocella en bas de chez moi. Voici la liste des petits (et moyens) malheurs que nous avons rencontrés.

  • En prenant mon manteau sur le porte-manteau celui-ci ce décroche (et se replie) pour venir me pincer le doigt. J' ai mal, j' ose le terme d' hémorragie interne puisque j' ai la base de l' ongle encore un peu rouge noir.
  • Nous étions dans les temps. Nous arrivons en bas de chez moi. Le café précédemment repéré n' est pas encore ouvert. Nous prenons son voisin, le IF.
  • Sur la carte, rien à manger, beaucoup d' alcools : nous prenons café et thé. Bonne surprise, le serveur nous propose des tartines (jambon, fromage) que nous lui commandons. Le temps d' attente est supérieur au quart d' heure : nous ne sommes bientôt plus dans les temps.
  • Le ptit déj' apprécié, nous nous dirigeons vers le parking où la Clio est garée pour s' apercevoir que quelqu'un s' est stationné en double file devant nous. Un passant passe (normal) c'est un pizzaiolo du Pink, je l' appelle, à son tour il appelle le propriétaire de la voiture (en hongrois, c'est toujours plus simple). 5-10 minutes plus tard nous partons faire le plein.
  • Plein fait, je connais la route à prendre nous sommes enfin partis. Nous faisons 160, 170 km, nous sommes à peu près dans les temps, quand tout d' un coup, MATRICA CONTROL, contrôle des vignettes d' autoroutes. L' ayant pris une fois et n' ayant jamais été inquiétés (dans aucun pays), je n' avais pas pris la peine de l' acheter. On perd du temps, peu d' argent (vu les vignettes économisées depuis le début) mais beaucoup de temps, il y avait une trentaine de policiers, et un endroit où payer où le seul et unique préposé remplissait quatre ou cinq papiers identiques par contrevenant (les contrevenants étant, tous les étrangers présents).
  • C'est reparti direction l' aéroport, aucun problème, on récupère Pierre qui ravi d' avoir vu un Hummer limousine, n' avait presque pas vu le temps passer.
  • Direction Bratislava, visite sympathique de cette ville toujours aussi petite (je parle des endroits beaux), nous allons déjeuner. et là n' ayant pas voulu aller manger au Mc Do, tout de même, nous nous retrouvons dans un petit resto, un peu cher pour le pays, mais soit. Le service en plus d' être long, très long, n' était pas d' une excellente qualité. On m' y refuse une omelette car celle-ci sont considérées comme des petit-déjeuner ... je prends uniquement un dessert. Les autres attendront que leurs plats froids, et dignes de surgelés arrivent petit à petit. Nous payons chers (le prix du Coca était pour 10cl, nous les payons donc 3 fois plus cher que prévu... ) bon ça va, on part.
  • Nous franchissons la frontière Slovaquie-Hongrie comme à l' aller sans marquer l' arrêt, aucune douane n' est réellement présente. Puis le véritable moment constitutif de notre journée arrive. Je suis entrain de doubler les camions sur l' autoroute, je dois être à 100 km/h car il y en a aussi un devant moi. Rien d' anormal, quand j' entends un bruit. Je me dis que j' ai du rouler sur quelque chose, mais je me rends compte que je n' accélère plus. D' une rapide phrase du genre "On a un problème avec la voiture" j' avertis les passagers, et je joue mon pilote responsable: les yeux dans tous les rétros et angles morts, j' essaye en même temps la quatrième (rien), un coup au point mort (rien, mais ça c'est normal), hop Warning, j' arrive à me rabattre sur la bande d' arrêts d' urgence sans encombre (entre deux semis, mais sans encombre). On met le triangle de présignalisation, j' ouvre le capot, bon ça ne fume pas, il n' y a rien de cassé, les bougies sont branchées, et même les niveaux sont corrects. J' essaye de redémarrer mais le moteur refuse. Bon, je propose qu' on s' éloigne de la route et que l' on réfléchisse. C'est la première panne pour nous quatre. Je ne sais pas trop qui appeler, je tente le service Premier Assistance, j' apprendrais plus tard qu' il me faut un accident ou une maladie pour profiter de se service, la personne ne peut même pas m' aider même si je paye, elle me sort cette belle phrase : "Mais vous n' avez pas une assurance auto ..?" "Euh, si" (c'est même obligatoire !) ... Bon, bah j' appelle la fameuse assurance. Bonjour, blablabla ... On finit par se faire remorquer par un dépanneur fou (le mec traverse l' autoroute dans les deux sens, jette un oeil au moteur du coté des voies ...) mais il a l'air sérieux, puis il est remorqueur...
  • Je passe la moitié de mon temps au téléphone avec l' assurance qui m' explique quoi faire comment etc, c'est compliqué à l'étranger. On arrive dans un garage miteux, dans une ville ... qui possède deux rues et un chemin de fer. Nous sommes perdus, certes, mais dans un garage. Je sais que nous sommes à environ 150 km de Budapest. Je dois 110€ au remorqueur je dois aller retirer car ce n' est pas une somme que j' ai en liquide, c'est parti. Sur le chemin pour le distributeur de billet, l' assurance me dit de ne pas payer, ils vont le faire, OK. Mon interlocuteur me propose, l' hôtel pour quatre personnes, jusqu' à ce que la Budacar soit réparée, ou le rapatriement jusqu'au Mesnil (France), ou autre chose, je choisis le rapatriement, jusqu' à Budapest.
  • Au garage, on me dit que c'est la courroie (depuis ils l' ont arrachée de toute façon), mais aussi un cylindre (ou deux..). Il me disent que ça sera pas bon ni ce soir ni sûrement pas demain. Je dis que je repasserai alors, on attend le taxi (qui vient de Budapest) celui-ci à eu environ deux heures de retard, en plus de l' heure et demie prévue. Nous avons mis 8 heures donc pour rejoindre Budapest depuis le moment de la casse. Il faut savoir que tout est allé de travers. Le distributeur de billet sensé être à 300m à gauche, était à 2 kilomètres. Que nous avons du mangé sur place dans une pizzeria, où nous avons attendus 45 min pour 3 pizzas, et où Pierre a eu du foie (mais ça c'est moi qui lui ai demandé, j' en avais marre qu' il ne se décide pas), il faisait froid, on a attendu le taxi debout, et en l' attendant je me fais la réflexion: "M*rde, mes clefs !" ayant mes clefs de maisons groupées avec mes clefs de voitures, j' avais laissé mes clefs au garage ! J' appelle le garagiste qui parlait hongrois et un peu mieux allemand que moi, et j' essaye de lui expliquer en marchant vers son garage, je connaissais le mot clé en hongrois (kulcs) et le reste en allemand, il n' a rien compris, j' arrive au garage il était 21h30 plus peut-être, il était là, on se comprends, on se marre bien, je repars en marchant sur le chien, (il faisait vraiment nuit). Et à 23h nous étions là, rue Raday, chez moi, on ne s' est pas couchés tard, le porte-manteau m' ai retombé dessus (je suis les conseils de Damien, et ne l' utilise plus désormais)

En espérant que tout ça ce finira bien, je vous assure que cette journée a été épuisante, toutes les choses étaient contre nous, devoir attendre 3h30 un taxi, c'est long par exemple, tout comme expliqué à quelqu'un qui veut 110€ que ton assurance va le faire pour toi ...
Allez, le principal c'est qu' on aille bien. Je n' ai plus de forfait jusqu'au 26 (l' assurance, que je remercie pour son efficacité, m' a tout pris), mais je vais bien.Tout va bien.

1 commentaire:

Nicoolaj a dit…

Bon, ben après mon accident, c'est toi qui casse qqchose ...
remarque, sur mon contrat d'assurance, j'ai pris l'option dépannage avec assistance dès zéro km ;)